Fiche descriptive
Après s’être connus lors du Congrès mondial acadien de 1994, Sara et Justin entreprennent une correspondance qui resserre leur amitié. Sara est toujours hantée par des cauchemars et le désir de trouver sa mère biologique. Elle poursuit ses recherches en Louisiane, où sa famille s’établit pour un an. À la suite du décès de son grand-père, Justin se voit offrir par sa mère une semaine de vacances à Scott, en Louisiane. À nouveau réunis, les deux amis feront-ils la lumière sur les origines de Sara et sur ses mystérieuses visions du Ku Klux Klan?Échos de la butte à Pétard
Aperçu
Réflexions de deux adolescents qui, chacun à leur façon, s’interrogent sur leur propre identité et sur les circonstances de la vie.
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)Contenu
« Justin, tu t’es montré tellement patient envers moi, une touriste bizarre qui parlait un drôle de français. Au début, tu pensais que j’étais accompagnée de ma grand-mère, puis tu pensais qu’elle était ma tante parce que je l’appelais Tante. Mais ensuite, tu as appris que cette dame n’était pas ma tante! En plus, quand tu m’as dit que je ressemblais à "une vraie Acadienne", je t’ai dit que j’étais une Américaine du Dakota du Nord. Tu as dû penser que j’étais "une vraie menteuse".
Et tu t’es montré ouvert d’esprit en apprenant que j’étais à la recherche de ma mère biologique, qui m’a laissée dans une boîte en carton devant un orphelinat de Houston. Au lieu de t’éloigner de moi lorsque tu as découvert que je cherchais ma mère en me guidant sur mes rêves et mes visions, tu as fait ton possible pour m’aider. » (p. 14)
« Lorsque je me suis agenouillé avec mame devant le cercueil, je me suis enfin laissé aller et j’ai braillé comme un petit garçon de trois ans. C’est l’âge que j’avais lorsque mon père est décédé et que tu m’as pris en main comme un deuxième père. Tu es le meilleur grand-père du monde! Je ne te laisserai jamais partir de mon cœur! » (p. 154)
« Ne sais-tu pas, Sara, que tu es belle, intelligente et aimable? Comme on dit à Memramcook, tu ne me fais pas "zire" (notre manière de dire qu’une personne est belle). » (p. 20)
« LA VIE EST BELLE EN LOUISIANE!
J’ai une grande famille! Je suis très heureuse et ma famille est heureuse aussi. » (p. 123)
« Avantages de Memramcook
- J’aime ma job, j’aime vendre des fruits de mer avec Ray […].
- J’aime les grands espaces de la campagne.
- Je connais tout le monde.
- Je me sens proche de toi, Pépère, et de mes racines. » (p. 163)Langue
« Ouais, c’est rendu que j’écris dans un journal, astheure! C’est la gentille Sara-des-États qui me l’a suggéré. Worry pas, ce n’est pas un de ces journaux fleuris qu’on peut fermer avec une toute petite clé de fillette. Apparemment, ce sont les petites filles qui écrivent "Cher journal" dans leur journal. Voilà pourquoi j’écris "Cher Pépère". C’est moins gênant et c’est manière de réconfortant. » (p. 61)
« Cette fois, mame a voulu m’ébarouir avec une bonne nouvelle en me donnant mon cadeau d’anniversaire plus tôt que prévu. » (p. 167)
« Ce mois-ci, il est arrivé quelque chose que les Acadiens du passé et du présent n’auraient jamais cru. Le premier ministre du Canada, Jean Chrétien, vient de choisir un Acadien comme représentant de la reine d’Angleterre au Canada! » (p. 20)
« Je ne pense pas que les membres du KKK dans notre région représentaient les sentiments de tous les Anglais de cette génération-là. Pourquoi ces anglophones extrémistes détestaient-ils les Acadiens? Parce que les Acadiens étaient des catholiques? Quel mal les Acadiens leur avaient-ils fait? Pourtant, ce sont les ancêtres des Anglais qui prirent leurs terres aux Acadiens! C’est nous qui devrions être en colère, nous les descendants des Acadiens du 18e siècle qui ont tout perdu, leurs terres, leurs droits et des membres de leur famille. » (p. 37)
« Quand je t’ai retrouvée, étendue dans le marais comme une morte, j’ai eu une de ces peurs. En m’approchant, j’ai vu que ton visage s’était transformé. Comme tu le sais, je trouve que tu ne fais pas " zire "; et à ce moment-là, tu ressemblais à la Belle au bois dormant. C’était évident dans ton visage que quelque chose d’étrange s’était passé, mais que cela t’avait fait un grand bien. Tu brillais de bonheur. » (p. 23-24)
« Quand mame et Andrew se regardent intensément, les yeux dans le beurre, j’ai envie de disparaître. Je me sens de trop. Trois, c’est trop.
Depuis tes funérailles, je suis une vraie lavasse. Je ne veux rien faire. Je ne veux voir personne. » (p. 161)
« Les guides du fort nous ont appris que Beaubassin fut incendié trois fois avant la Déportation! En 1696 et en 1704 par des soldats de la Nouvelle-Angleterre. Ensuite, en 1750 par la France, comme je viens de le dire. Au fur et à mesure qu’on creusera le sol pendant les prochains étés, on trouvera trois couches de terre noircies par le feu, chacune représentant un incendie. » (p. 83-84)
« - À Saint Martinville, est-ce qu’elle allait à l’ancienne école pour filles située dans le bâtiment de l’Old Castillo? lui demande Sara d’une voix faible.
- Oui, chère. Comment le sais-tu? demande monsieur Arceneaux.
- J’ai ressenti une présence bienveillante lorsque j’ai passé une nuit à l’Old Castillo, lui révèle Sara en hésitant.
- C’était Amy! s’exclame madame Arceneaux, le visage ruisselant de larmes. Tu l’as ressentie! Amy était une grande sensible elle aussi! Je sais astheure que tu es la fille de notre Amy! Ah mon Dieu! Tu es notre petite-fille! » (p. 225)Référents culturels
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