Fiche descriptive
Alexander Graham Bell naît en Écosse, où il enseigne à parler à des sourds. Son intérêt pour l'enseignement le conduit à développer des outils pour faciliter la communication orale. Après la mort de ses deux frères, il suit ses parents qui émigrent en Ontario. Il va ensuite s'installer à Boston, centre de recherche scientifique très vivant en cette fin de 19e siècle. L'invention du téléphone lui assure gloire et postérité mais comme tout grand inventeur, il mènera des recherches dans de nombreux domaines : électricité, médecine, aéronautique. Il vivra de nombreuses années à Baddeck, en Nouvelle-Écosse, où il s'éteindra après une vie exceptionnelle.Alexander Graham Bell - Inventeur de génie
Aperçu
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)Contenu
« Son père, Melville, est professeur d’élocution. Il enseigne la prononciation exacte des sons et il effectue d’inlassables recherches afin de reproduire tous les sons possibles de la voix humaine. » (p. 8)
« Sa mère s’appelle Eliza Grace Symonds. Melville la rencontre en 1843 car elle est peintre et il désire lui commander un portrait. Il la trouve très jolie, avec une expression très douce. Elle est pratiquement sourde. Elle doit l’écouter avec un cornet acoustique. » (p. 8)
« À onze ans, Aleck réalise sa première grande invention. À l’aide d’un vieux cylindre rempli de fils métalliques, il invente une machine pour séparer les épis de blé de leurs graines pour un meunier chez qui il aime jouer avec son ami Ben. » (p. 10)
« Le coup est si dur pour Aleck qu’il avoue à ses parents :
- J’aimerais mourir moi aussi… » (p. 15)
« - Monsieur Watson, venez ici. Je voudrais vous voir.
(Mr. Watson, come here. I want to see you.) » (p. 27)
« - Monsieur Bell, pourriez-vous nous montrer comment fonctionne votre invention? Nous en serions très honorés.
- Bien sûr, balbutie Alexander de surprise. Bien sûr. » (p. 31)
« Le 12 mars 1908, sur le lac Keuka, dans l’État de New York, Casey Baldwin, un ingénieur que connaît personnellement Alexander parvient à faire voler un "aérodrome" sur des dizaines de mètres. » (p. 50)
Langue
« Puisqu'ils sont à Londres, père et fils en profitent pour rendre visite à un scientifique renommé qui possède un automate capable de reproduire les sons de la voix. » (p. 12)
« Il vient d'imaginer la médecine moderne de la fin du XXe siècle avec l'imagerie en trois dimensions et les traitements par radiothérapie. » (p. 42)
« En 1874, après plusieurs années d'études et d'enseignement, il construit un appareil capable de tracer sur une plaque les ondes que produisent les sons.
- Regardez, dit-il à ses élèves. Approchez. Regardez, regardez. Vous allez découvrir le dessin de votre voix! » (p. 23)
« La plaie s'infecte. La santé du président se détériore. Devant l'impuissance de la médecine, un scientifique contacte Alexander :
- Pourriez-vous déterminer l'endroit exact où s'est logée la balle avec un de vos appareils?
Alexander réfléchit une minute puis répond :
- Je peux essayer, oui. » (p. 39)
« - C'est impossible! s'écrie-il, terrorisé. C'est impossible! Vous êtes le Diable incarné! » (p. 41)
« - Mettez un petit peu d'ordre dans ce chaos, ordonne Alexander à son jeune associé.
Gilbert, surnommé Bert, travaillera pour le magazine durant plus de cinquante ans. » (p. 54)
« Quand un an plus tard Melville vient chercher son fils, il n'est plus en face d'un adolescent fantasque mais d'un jeune homme bien éduqué. D'un gentleman. » (p. 10)
« C'est également l'époque où le téléphone se répand comme une traînée de poudre en Amérique du Nord. » (p. 34)
« Le 15 février suivant naît sa seconde fille Marian, surnommée Daisy. Et le 19, après quelques tentatives, il parvient à envoyer des sons à travers un rayon de lumière.
- Deux bébés en une semaine! s'exclame-t-il. » (p. 38)
« De gigantesques cerfs-volants ronds, triangulaires, carrés ou en forme d'oiseau qui amusent tout en laissant pantois les habitants de Baddeck. » (p. 49)
« Entre-temps, il perfectionne le télégraphe en inventant le télégraphe harmonique. Grâce à cette machine, il est capable d'envoyer des dizaines de messages simultanés sur un même fil. » (p. 23)
« Fou de douleur, Alexander se lance dans la réalisation d'un engin qui aurait pu sauver la vie de son fils : un respirateur artificiel, sorte de poumon d'acier qui fonctionne en provoquant l'inspiration et l'expiration. » (p. 40)
« Quelques années plus tard, après avoir comme toujours perfectionné son appareil, il ramène à la vie un mouton. L'animal vient juste de se noyer dans le lac Bras d'Or, en Nouvelle-Écosse. Alexander le fait rapidement respirer avec son appareil. Quelques minutes plus tard, le mouton ouvre alors les yeux, remue nerveusement les pattes et s'enfuit aussi vite qu'une gazelle. L'assistant qui aide Alexander dans ses expériences ne peut croire un tel miracle. » (p. 41)
« - Que comptes-tu faire pour rentabiliser le magazine? lui demande Mabel.
Après quelques minutes de réflexion, Alexander répond :
- Quelque chose de nouveau. Je voudrais apporter l'école à la maison.
- Comment cela?
- Eh bien, nous allons multiplier les illustrations et imprimer des images. Nous allons y publier des cartes. Nous allons le faire connaître au grand public. Je désire que ce magazine soit populaire afin que chaque famille découvre le monde et s'instruise en même temps. » (p. 52)
« Le 25 janvier 1915 a lieu le premier appel transcontinental. Alexander est à New York, et Thomas Watson, son ancien assistant, à San Francisco. Alexander demande, comme en 1876 :
- Monsieur Watson, venez ici. Je voudrais vous voir.
Et monsieur Watson répond :
- Oui, mais cela risque de me prendre une semaine pour arriver… » (p. 58-59)Référents culturels
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