Fiche descriptive
Le personnage d’Alma revient pour nous raconter une histoire de camaraderie entre Amédé et Lejeune, deux cowboys qui s’occupent de leurs troupeaux à leur façon.Amédé
Aperçu
Georgette LeBlanc n’a pas fini d’étonner en nous transportant dans un univers tumultueux qui s’étend de la Louisiane jusqu’au Grand Texas où la musique et la chair ne font qu’un.
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)Contenu
« Amédé avait braqué à jouer le violon / et ça lui faisait du bien, comme un destin / de faire le tour de la tune du Village avec Lejeune / de faire danser la faim chaque samedi soir au bal / […] / on venait de partout asteure pour les entendre jouer » (p. 28)
« Lejeune fit la peau fine de Jolie Blonde craquer / fit toute la chaleur de son corps couler / montit tout la longueur de ses jambes / jusqu’à la porcelaine de Jolie Blonde » (p. 61)
« et Amédé tombit / sous la pesanteur de la roue / une fois, deux fois, trois fois, quatre fois / la roue au travers de son corps / comme pour marquer les vents / Amédé était rentré au logis » (p. 79)
« Amédé savait que pour faire le triangle danser / faudrait changer / faudrait qu’il embarque comme Lejeune / qu’il embarque dans le courant, dans la lumière du neuf temps » (p. 64)
« […] sentait qu’avec Amédé il pourrait surement se retrouver / qu’Amédé saurait où aller » (p. 72)
« l’Histoire a braqué dans la nuit / un soir de fond de logis / j’étions assis / j’avions brassé le fudge / raccommodé mitaines et bas / piqué et repiqué coton / en falaise en horizon / jusqu’aux quatre mâts d’une couverte » (p. 13)
« Lejeune avait passé des semaines à regarder Amédé travailler / il était attiré, il admirait comme un enfant / les branches épaisses de ses bras / il avait gardé en lui le cri d’Amédé » (p. 27)Langue
« Amédé franchit l’anse du bois, le madouesse des pins » (p. 23)
« il avait été halé du Nord par des vents qu’aviont raconté / que dans le Sud se jouait encore un poumon à quatre chambres » (p. 65)
« il entendait déjà de loin, comme d’un autre temps monter / une neuve ronde, des neuves danses braquer » (p. 67)
« le grand Livre qu’elle [la grand-mère] avait vu de ses propres yeux / qu’elle avait touché et senti comme une bête presque morte / encore chaude » (p. 24)
« chaque soir une danse, chaque soir un bal / chaque soir une neuve Hall, le violon et l’accordéon » (p. 58)
« Amédé jouait pus pour faire danser / Amédé jouait comme on grouille pour se retrouver / Amédé jouait le cœur du temps » (p. 68)Référents culturels
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