Fiche descriptive
Recueil de trois récits.De plein fouet! et autres récits
Aperçu
De plein fouet!
Alexandre Lefebvre est un adepte de sports extrêmes. Il mord dans la vie à pleines dents. Capitaine de son équipe de hockey, excellent marqueur, il est aimé de tous ceux qui l'entourent. Mais il est troublé lorsque son entraîneur veut le promouvoir chez les midgets majeurs avec Mark Watson, son seul ennemi. Ce garçon, jaloux du parcours d'Alexandre, ne cesse de l'intimider. Alexandre aura une décision à prendre, une décision cruciale pour sa carrière de joueur de hockey. Que fera-t-il?
La Patente
Noam a de bonnes raisons d'être de mauvaise humeur. En effet, ses parents l'envoient passer ses vacances chez son oncle et sa tante qui vivent à la campagne. Son cousin Maxime a eu la brillante idée d'organiser une soirée de camping sous prétexte d'élucider le mystère d'une vieille grange qui chante… Mais Noam n'a pas envie de jouer au détective, encore moins de dormir dans une tente. Il déteste la campagne, le camping, les moustiques et les vaches… Heureusement qu'il a apporté sa tablette électronique!
Cyberattaque
Plus d'un élève sur deux sera victime d'intimidation à l'école. Que faire si tu es l'un d'eux? Te taire ou en parler? À qui? Max, élève de 9e année, a reçu des textos anonymes remplis d'insultes et de menaces. La peur et la honte l'ont vite envahi. Malgré tout, il décide d'en parler à un adulte et de porter plainte à la police. Il s'agit d'une histoire de courage.
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)Contenu
« Ce sobriquet, je ne l'ai pas mérité seulement pour ma vitesse dans le vestiaire. Les gars m'appellent comme ça parce que c'est moi qui possède le lancer frappé le plus puissant et le plus rapide de l'équipe. […] C'est pour ça qu'on m'a surnommé Zoom-Zoom. J'ai 15 ans et voilà presque neuf ans que je ne vis que pour le hockey. » (p. 9)
« Noam aurait nettement préféré passer l'été à flâner en ville avec ses deux meilleurs amis, faire de la planche à roulettes, écouter de la musique et jouer sur sa toute nouvelle tablette électronique! Au lieu de cela, il va tourner en rond pendant quatre longues semaines dans un village perdu de la campagne ontarienne. Un vrai cauchemar! » (p. 43)
« Je m'appelle Maxime et mon meilleur ami s'appelle Samatar. Nous nous connaissons depuis la 2e année, année marquant le déménagement de sa famille et lui au Canada. […] Nous sommes maintenant en 9e année et je dois dorénavant me raser une fois par semaine (et ce sera bientôt deux). Malgré cela, je sais que certaines choses ne changeront pas, comme le fait que nous adorons jouer à des jeux vidéo et au basket-ball, puis parler au téléphone. Oui! Vous avez bien entendu! Ce ne sont pas uniquement les filles qui aiment parler au téléphone, les gars aussi! » (p. 71)
« C'est comme ça CHAQUE samedi matin. J'enfile à toute allure ma combinaison, ma coquille (la pièce d'équipement la plus importante, selon moi!), mes jambières, mes bas, ma culotte, mon protège-cou, mes épaulières, mes coudières, mon chandail, mon protège-dents (l'essentiel, selon ma mère!), mon casque et mes gants (le plus important, selon Mme Torpille, mon enseignante!). Ouf! Heureusement que je détiens le record du joueur le plus rapide de l'équipe… pour m'habiller du moins. » (p. 8)
« Non, pas ceux de Samatar. Les autres… ceux de la personne qui signe Anonyme :
Max, té tellement laid que les miroirs ont peur de toi. Tout le monde te déteste. Tu devrais avoir une chirurgie plastique au visage. Anonyme. » (p. 74)Langue
« C'est un après-midi parfait, jusqu'à ce que je rencontre un indésirable…
- Yo! Qu'est-ce que deux losers comme vous faites ici? » (p. 13)
« - Maxime! Veux-tu bien arrêter d'agacer notre cousin? Noam, c'est le fumier qui sent ça. Le brouillequelquechose, c'est une autre niaiserie qu'a inventée mon grand dadais de frère, le rassure Jade. » (p. 53)
« Au milieu des rires, François se présente, en précisant qu'il étudie à l'Université d'Ottawa et qu'il est venu à Alfred pour poursuivre ses recherches sur l'histoire de la Patente. Il leur explique qu'avec d'autres étudiants il est en train de créer un site Web pour faire découvrir l'histoire de cette société secrète aux jeunes francophones. » (p. 66)
« - Dis-moi pas que tu vas t'empêcher de jouer dans une équipe d'élite à cause de lui. Si c'est le cas… Eh bien! Tu viens de lui donner raison! Montre-lui de quel bois tu te chauffes.
Sois positif! Sois positif! C'est le mot d'ordre chez nous depuis ma tendre enfance! » (p. 22)
« - Ce ne sont pas des blagues à faire. Ce sont des menaces de mort. Il ne faut pas les prendre à la légère. […]
Je me sens bizarre. C'est dur à expliquer. D'un côté, j'ai encore honte de ce qui m'est arrivé, même si ce n'est pas de ma faute. J'aurais voulu que personne ne le sache. D'un autre côté, je sais que c'était la bonne chose à faire d'en parler à mon frère, car il veut mon bien, même si, souvent, il me tape sur les nerfs (surtout lorsqu'il refuse de me prêter son vélo). » (p. 78)
« Quand je saute sur la glace, je deviens le maître du monde… » (p. 9)
« - Lampes de poche?
- Ouais!
- Sacs de couchage?
- Ouais!
- Bouffe?
- Ouais!
- Ton injecteur pour tes allergies?
- Ben oui! » (p. 49)
« Le silence qui suit permet à chacun de reprendre son souffle et de se remettre un peu d'insectifuge pour éloigner les moustiques assoiffés de sang qui leur tournent autour comme des vampires. » (p. 60)
« - Je suis vraiment prêt à faire de mon mieux pour que la chicane arrête entre nous…
Je le regarde. Je me touche la tête, puis je ferme les yeux et les ouvre aussitôt pour m'assurer que je ne rêve pas. Il semble sincère, mais je sais qu'il est venu ici sous les recommandations de l'entraîneur. Son père demeure silencieux.
- Qu'est-ce que t'en dis? me demande-t-il au bout de quelques instants.
Avant que j'aie le temps de répondre, son père intervient en ajoutant :
- Je suis vraiment désolé aussi. Je dois apprendre à me contrôler. Je sais que je dois donner le bon exemple. Ça n'arrivera plus… » (p. 36)
« L'intimidation est une expérience que je ne souhaite à personne. Heureusement que je ne suis pas resté tout seul dans mon coin et que je me suis confié à mon ami et à ma famille. Parler de ce que l'on vit et demander de l'aide permet de trouver des solutions. On peut se sentir blessé, attaqué, et l'on peut vivre un grand stress qui diminue lorsqu'on en parle. » (p. 85)Référents culturels
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