Fiche descriptive
Depuis son arrivée à Sudbury, Mélanie s’est refait une vie : une nouvelle école, un nouveau boulot et de nouveaux amis. Elle achève son secondaire et devra bientôt songer à choisir une carrière. Mais ce ne sera pas facile puisque ses champs d’intérêt sont de plus en plus diversifiés. L’été qui s’annonce sera particulièrement riche en rebondissements de toutes sortes. Rencontre-t-elle le grand amour? Une chose est sûre : elle ne s’ennuiera pas! (Tiré de la quatrième de couverture du livre.)Brûler les planches
Aperçu
Contenu
« Les élèves quittent l’école à toute vitesse. Jamie rejoint Mélanie devant le casier qu’elles ont partagé cette année. Les deux amis ramassent leurs effets personnels et sortent bras dessus bras dessous dans la cohue générale.
- Je suis contente d’être enfin libre! lance avec enthousiasme Jamie.
- N’exagère pas, rétorque Mélanie, l’école, ce n’est quand même pas la prison!
Jamie hausse les sourcils et les épaules et fait une drôle de grimace.
- Dans le fond, tu as bien raison, dit Mélanie. Moi aussi, je suis bien contente d’avoir enfin fini l’école.
- Maintenant, notre priorité, c’est le bal, reprend Jamie. Il faut absolument que je me trouve une paire de souliers pour aller avec ma robe. J’aurais besoin de ton aide. » (p. 18-19)
« - Excuse-moi. Je te présente François. François, Mélanie.
- Enchantée, dit Mélanie.
- Tout le plaisir est pour moi, réplique François.
Mélanie est troublée par ses beaux yeux verts. Elle oublie même qu’elle tient encore sa main dans la sienne. François semble lui aussi un peu mal à l’aise. Il tousse et regarde vers sa main, pour faire comprendre à Mélanie qu’il est temps de la lâcher. » (p. 35)
« Pierre prépare un repas italien en chantant des airs d’opéra qu’il massacre allègrement. "Désormais, appelez-moi Luciano" dit-il, en prononçant "Lou-tchiaa-nô" et en insistant sur les dernières syllabes. Annette et Mélanie se regardent en hochant la tête. Il ressemble à un enfant qui attend la visite du père Noël. » (p. 77)
« - Il nous reste neuf représentations, dit tout à coup Daniel. Si le spectacle est aussi bon tous les soirs, c’est sûr qu’on recommence l’été prochain. Mais en attendant, venez tous dans le studio pour une session de photos. Après ça, je vous invite tous chez moi pour une petite fête. Je veux que tout le monde soit là! » (p. 97-99)
« - Travailles-tu pour mon père, toi? demande Mélanie en rigolant.
Puis, elle lui raconte que François l’a sagement raccompagnée chez elle et qu’ils se sont à peine embrassés. "Un baiser de fin de soirée" dit Mélanie. » (p. 69)
« Geneviève a fait valoir ses aptitudes de couturière et sa créativité pour se faire nommer responsable. Aidée des trois filles qui complètent son équipe (curieusement, aucun garçon n’a voulu se joindre à elles…), Geneviève a commencé par faire une razzia dans le tas de vieux costumes, chapeaux et autres trucs que possédait déjà le TNO. » (p. 71)
« - Mama mia! Mais tou as raison. Gracias mi amor, gracias. » (p. 78)Langue
« - Merci de l’invitation, dit-il à l’intention de Sarah. Mais j’ai comme l’impression que tes "amies", comme tu dis, n’apprécient pas ma présence ici. Tu viens avec moi ou tu restes avec ta gang de bébés. » (p. 33)
« Puis, elle pense à Éric, son premier chum sérieux, celui qui l’a trahie avec Geneviève, sa meilleure amie. Elle se dit que ce qu’elle ressent pour François n’a rien à voir avec les sentiments qu’elle éprouvait pour Éric. Elle s’endort enfin, ravie de l’été qui s’annonce et qui la fera côtoyer le beau jeune homme à la tête d’acteur. » (p. 47)
« La dernière équipe (et non la moindre) est celle qui s’occupe des éclairages, de la musique et de la régie de plateau. C’est Yves, le guitariste du groupe Poison d’avril, qui assume la direction musicale. Il s’est entouré d’un batteur, d’une claviériste et d’une flûtiste. Le son que l’ensemble propose est résolument actuel. Il s’agit en fait d’un mélange de world beat, de jazz, de new age et de bien d’autres styles encore. » (p. 72)
« - Et c’était comment? demande Carl Dubé.
- Quoi? demande à son tour Mélanie.
- Eh bien! la lune. C’était comment la lune? questionne encore Carl Dubé. » (p. 17)
« Le souper, préparé par les élèves du cours d’art culinaire du Collège Boréal, est excellent. "Bien meilleur que le poulet pas cuit de l’année dernière, lance Marc, le cavalier de Sarah en riant de façon exagérée." Sarah le foudroie du regard, l’air de dire : "pas besoin de dire devant toutes mes amies qu’une autre fille t’avait invité l’an dernier". Marc est plus vieux que la plupart des autres jeunes autour de la table. » (p. 32)
« - Va-t-en! De toute façon, tu seras sûrement invité l’an prochain. Tu détiens sans aucun doute le record pour le nombre de bals du secondaire. » (p. 34)
« - Pas vraiment. Même que c’est pire qu’avant. Je ne savais pas qu’on avait autant de choix : le collège, l’université, les études techniques, spécialisées, générales…
- …les sciences, l’informatique, les arts, enchaîne Mélanie. Une chance qu’on n’est pas obligées de prendre une décision demain matin. » (p. 6)
« - You-hou! Je t’ai posé une question, lance son professeur.
Mélanie sort de sa torpeur.
- Excusez-moi, j’étais dans la lune, répond-elle. » (p. 17)
« Daniel a les nerfs en boule et un nœud dans l’estomac. La pièce commence. » (p. 96)
« Aussitôt que Pierre sort de la pièce, Mélanie saute sur le téléphone.
- Allô, Daniel? C’est Mélanie. Bien merci, et toi? Mardi? Euh, oui, oui, ça me va. Bien sûr que ça m’intéresse encore! Jamie? Je vais lui en parler, mais je suis sûre qu’elle viendra. Oui, je sais où c’est. Qui sera là? D’accord, je verrai mardi. On se retrouve au TNO à 7 heures. Comment? Oui, je sais; pas sept heures du matin, mais bien 19 heures. D’accord, à mardi. Merci.
Mélanie est folle comme un balai. » (p. 22)
« Après le bal, qui s’est terminé vers une heure, Mélanie, Jamie et une vingtaine de leurs amis sont montés dans l’autobus qui les a conduits au chalet de Louis. Même François s’est laissé convaincre de se joindre au groupe. Vers deux heures, les fêtards sont arrivés à destination. Louis, qui avait quitté la réception vers vingt-trois heures, question d’avoir le temps de bien préparer l’après-bal, les a accueillis à bras ouverts. Rien n’avait été négligé. Un immense feu de joie illuminait le ciel nocturne. Roch, le frère cadet de Louis, s’occupait de la musique. On avait aussi dressé une immense table où reposait un généreux goûter. Des boissons attendaient sur la glace. » (p. 39)
« - Je te pardonne. On repart à zéro, d’accord? dit-elle.
Geneviève fond littéralement en larmes.
- Ne pleure pas. C’est correct. Tout va s’arranger. Mais dis-moi donc, qu’est-ce que tu fais ici? » (p. 64)Référents culturels
Pistes d'exploitation
Conseils d'utilisation
Ressource(s) additionnelle(s)